Méditations proposées par le Père Dominique Rameau :
REVENIR – SE RESTAURER – SE SOUVENIR – SE REPOSER
Le temps de l’Avent, cette année, se déroule dans un contexte sanitaire incertain. Des répercussions économiques, sociales et humaines se font sentir. Chrétiens,« l’espérance nous invite à reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie…, que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes. » (LS 6).
Dans son message du 1er septembre 2020, le pape François a développé le thème du «jubilé pour la terre» (en référence à Lv 25, 10-18). Le jubilé est un temps de rupture et de recommencement, avant de se projeter dans un avenir. Ce temps sacré permet de revenir, réparer (restaurer), se souvenir, se reposer et enfin se réjouir. Si notre avent devenait un temps de jubilé ?
1er DIMANCHE de L’AVENT : 29 novembre 2020
REVENIR
Dieu revient. Il nous invite à revenir à Lui.
Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage.
Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.
Jamais on n’a entendu, jamais on n’a ouï dire, nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi agir ainsi pour celui qui l’attend. (Isaïe 63).
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison (Marc13).
« Revenir ». Un verbe hébreu évoque un changement de direction : une conversion, la décision de tendre de toutes ses forces vers la recherche de Dieu. Revenir, chemin de l’homme vers Dieu, mais surtout et d’abord chemin de Dieu à la rencontre de l’homme. Invités à collaborer à l’œuvre créatrice de Dieu, nous sommes placés durant ces quatre semaines de l’Avent dans une période de vigilance à rester éveillés, les yeux fixés sur le jour de Notre Seigneur Jésus-Christ.
P. Joseph Auneau
Dans l’Encyclique Laudato Si, nous lisons :
« Il ne faut pas penser que ces efforts ne vont pas changer le monde. Ces actions répandent dans la société un bien qui produit toujours des fruits au-delà de ce que l’on peut constater, parce qu’elles suscitent sur cette terre un bien qui tend à se répandre toujours, parfois de façon invisible. » (LS 212).
2ème DIMANCHE de L’AVENT : 6 décembre 2020
RESTAURER
P. Joseph Auneau
Dans l’Encyclique Laudato Si, nous lisons :
3ème DIMANCHE de L’AVENT : le 13 décembre 2020
SE SOUVENIR
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice… (Is61).
N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose :
ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal, (1 Th5).
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, (Jn 1).
Dire que Dieu se souvient de son alliance c’est dire l’actualité de celle-ci. La tonalité joyeuse de la célébration liturgique du troisième dimanche est dans la droite ligne du livre d’Isaïe, prophète de la joie. Avec lui, se dévoile plus nettement le salut accordé par le Seigneur. Alliance du salut et de la joie !
Réflexion inspirée de celle du P. Joseph Auneau
Dans l’Encyclique Laudato Si, nous lisons :
« Tout l’univers matériel est un langage de l’amour de Dieu, de sa tendresse démesurée envers nous. Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu. L’histoire de l’amitié de chacun avec Dieu se déroule toujours dans un espace géographique qui se transforme en un signe éminemment personnel, et chacun de nous a en mémoire des lieux dont le souvenir lui fait beaucoup de bien ». (LS 84)
4ème DIMANCHE de L’AVENT : le 20 décembre 2020
SE REPOSER
J’ai été avec toi partout où tu es allé… Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis, (2 S 7).
Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu, (Lc 1).
La naissance de l’enfant de Bethléem est révélation d’un mystère. Elle est au départ de la mission du disciple du Christ : porter ce mystère à la connaissance de tous. Marie pouvait être décontenancée à l’annonce reçue de l’ange. La question qu’elle pose la met face au mystère. Après Isaïe et Jean-Baptiste, c’est elle qui nous prépare à accueillir le mystère du Fils de Dieu fait homme.
Réflexion inspirée de celle du P. Joseph Auneau
Dans l’Encyclique Laudato Si, nous lisons :
« On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. » (LS 223).